AP-HP Hôpital Corentin Celton (Issy-les-Moulineaux)

Adresse :
4, parvis Corentin-Celton
92133 Issy-les-Moulineaux cedex

 Coordonnées :
> Standard : 01 58 00 40 00
> Fax général : 01 58 00 40 01

http://hopital-corentincelton.aphp.fr/

Capacité : 443 lits & 62 places
Médecine : 46
Chirurgie : 42
Gynéco-obstétrique : 6
Psychiatrie : 86
Moyen séjour : 135
Long séjour : 190

Ouvert sur la ville d’Issy-les-Moulineaux, l’hôpital Corentin-Celton offre une filière complète de soins gériatriques, propose des soins de rééducation orthopédique, de réadaptation cardiaque et vasculaire et assure la prise en charge psychiatrique-addictologique de l’adulte et du sujet âgé.
Un centre de planification familiale, une équipe mobile douleur et de soins palliatifs, une pharmacie et un service de radiologie complètent cette offre de soins. Agrémenté de jardins, offrant des locaux ergonomiques dotés d’équipements performants, l’hôpital a été plusieurs fois repensé pour offrir aux patients bien-être et qualité de soins.

Le Groupe Hospitalo-Universitaire AP-HP. Centre-Université de Paris regroupe les hôpitaux Broca-La Collégiale, Cochin – Port-Royal, Corentin-Celton, l’Hôpital européen Georges-Pompidou, Necker-Enfants malades, l’Hôtel-Dieu et Vaugirard-Gabriel-Pallez et couvre le centre ouest de Paris.

L’histoire

Il porte le nom de Corentin Celton, fusillé par les nazis.
Par décret du 9 février 1945, son nom est donné à la maison de retraite des Petits-Ménages où il travaillait, ainsi qu’à la station de métro sur la ligne (M) (12) qui la dessert.
Reconstruit, rouvert en juin 2004, l’établissement est devenu l’hôpital Corentin Celton.
Le 20 avril 2005, une nouvelle stèle à la mémoire du résistant est inaugurée, devant la crèche, dans les jardins de cet hôpital.
Son nom figure parmi les personnels morts pour la France sur la plaque commémorative apposée à l’intérieur de l’Hôpital Saint-Antoine.

Corentin CELTON 1901-1943

Corentin Celton naît le 18 juillet 1901, à Ploaré, dans le Finistère. Il est marin-pêcheur, avant de venir travailler à Paris où il est embauché par l’Assistance publique comme garçon de salle, dans un service de chirurgie de l’hôpital Saint-Antoine.
En 1925, il adhère à la SFIC (Section française de l’Internationale communiste — ancien nom du Parti communiste français). Il milite activement au Secours rouge international et aux Amis de l’URSS.
En 1926, il obtient son diplôme professionnel de préposé.
En novembre 1934, il est affecté à l’hospice des Petits-Ménages, à Issy-les-Moulineaux (actuel hôpital Corentin-Celton). Il est chargé de travail de bureau, au service de la consultation.
En mars 1935, à sa demande, il est placé en congé syndical. Il se consacre alors à sa mission de dirigeant.

En 1939, il est mobilisé en tant qu’infirmier. Son congé syndical prend donc fin. Il réintègre l’hospice des Petits-Ménages. Mais, très vite, il est appelé comme infirmier dans la 7e Armée. Son courage, pendant la campagne de mai-juin 1940, lui vaut la Croix de guerre.

Le 18 août 1940, il est démobilisé. Il retrouve son emploi à la maison de retraite des Petits-Ménages. Mais, le 3 septembre, la direction générale de l’Assistance publique le relève de ses fonctions pour appartenance au Parti communiste-SFIC, alors interdit. Corentin Celton passe alors dans la clandestinité. Il organise les Comités populaires dans les Services publics. Il assure la liaison entre le syndicat légal de la Santé et les syndicalistes hospitaliers entrés, comme lui, en Résistance. La police l’arrête le 10 avril 1942, alors qu’il est porteur d’une fausse carte d’identité au nom de Pierre Le Meur.

En 1943, il est condamné à trois ans de prison et incarcéré à Clairvaux. En septembre, la Gestapo le transfère à Fresnes. Le 20 décembre, il est jugé une seconde fois, et condamné à mort. Il est fusillé au Mont Valérien, le 29 décembre 1943.

La mention « Mort pour la France » lui est attribuée par le Secrétariat général aux Anciens Combattants le 25 janvier 1946.

Responsable VMEH-92 sur le site :

Jean-Pierre BESNARD

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