Une bénévole V.M.E.H. (Visite des Malades en Etablissements Hospitaliers) témoigne :
Tout d’abord, un court moment de recueillement et de concentration m’est nécessaire pour me préparer au meilleur accompagnement par l’écoute et dans la compassion.
En premier lieu, écouter avec humilité, être attentive avec bienveillance, avec empathie à la souffrance de l’autre, comprendre, savoir se taire, partager un moment de silence dans la douceur et la sérénité. En même temps, l’accompagner avec compassion. (En latin, « cum patior » signifie je souffre avec) – je partage la souffrance de l’autre. Pour moi, chaque rencontre dans la justesse et le véritable « être » de l’autre introduit la notion de beauté de l’âme. Il n’y a plus de gênes, de faux semblants. L’être est là, dans sa vérité, son essence. Notre échange est un partage dans la confiance et chacun en ressort enrichi par un ressenti d’amour et de joie, à travers un visage qui s’éclaire, un sourire qui s’ébauche, une poignée de main dans la tendresse ou simplement le silence, un silence non pas vide mais riche de sens. Un partage d’amour inconditionnel …
« C’est le fini qui souffre, l’infini repose dans un calme souriant. » (Omraam Mickhaêl Aivanhov – Maitre spiritue bulgare)
Et je rajouterai de sa part 2 citations qu’elle vient de m’adresser:
» Ecrire, c’est chercher, c’est pousser une porte … » … pousserions nous trop de portes ou pas assez … ?
» Accompagner …instiller un goutte à goutte du coeur dans le coeur de celui qui souffre … » … et c’est si facile quand on trouve l’entrée de la pelote de laine du coeur , il suffit de tirer lentement …